lundi 22 août 2011

L'exposition de Jean Paul Gaultier vue par Le Planificateur


Tristan Trébouta est coordinateur à la logistique au Planificateur. Curieux et globe-trotteur dans l’âme, il voyage dès qu’il peut partout au Québec. Il a souhaité vous faire partager ce mois-ci son coup de cœur de Montréal, l’exposition très convoitée de Jean Paul Gaultier.

Exposition Jean Paul Gaultier : projet 100 % Québécois sur un sujet 100 % Parisien

Un créateur atypique

Chouchou de Madonna et Lady Gaga, génie artistique pour Pedro Almodovar, Jean Paul Gaultier ne laisse personne indifférent. Souvent décrit comme l'enfant terrible de la mode, il nous arrive enfin à Montréal à travers une exposition temporaire « La planète Jean Paul Gaultier : De la rue aux étoiles » présentée au Musée des Beaux Arts de Montréal (MBAM) du 17 juin au 2 octobre 2011.

Je vous invite donc à pénétrer l'univers de l'un des plus prolifique et intemporel couturier et styliste français du monde de la mode de ces dernières décennies. Celui-ci même a déjà tout osé et bouleversé les préjugés en mixant l’ancien et le moderne, reformulé tout les classiques. Il nous a laissé voir ses fameux seins coniques matelassés créés pour Madonna, le kilt pour homme ou encore sa célèbre marinière bleue.

Un dédale de créativité

Créée en partenariat avec le MBAM, l'exposition est elle-même une œuvre créatrice de Jean Paul Gaultier ou s'entremêle tous les univers innovants de l'artiste avec bien sûr en point d'orgue la haute couture à travers 140 pièces de tenues, prêt-à-porter, conçues entre 1976 et 2011. Ces pièces se déclinent également dans biens d'autres domaines comme la danse (costume de spectacle de Bejart), la musique (costumes de tournée pour Madonna, Kylie Minogue et vidéo clip), les cosmétiques (parfums), la photographie (Kate Moose ou Dita Von Teese sont parmi ses modèles fétiches), le design de meubles (fauteuil en char de gladiateur notamment) et enfin le cinéma (« Le 5ième élément » de Luc Besson et le dernier film de Pedro Almodovar «La Piel que Habito» thriller fantastique avec Antonio Banderas).

Infos pratiques

-Une Boutique est présente à la fin de l'exposition possédant une sélection des plus intéressants ouvrages sur la mode, à en faire pâlir la Grande Bibliothèque. Elle donne en outre la possibilité de s'offrir la célèbre marinière signée Jean Paul Gaultier ou encore le formidable livre de l'exposition tiré à seulement 25 000 exemplaires pour 425 pages sur cette rétrospective.

-Tarifs : www.mbam.qc.ca/fr/renseignements/droits_entree.sn

-Vidéo Youtube : www.youtube.com/watch?v=cNIXdnZqUCs

jeudi 18 août 2011

Les aventures de Lysanne - Partie 1


Lysanne Pelletier a travaillé au Planificateur pendant plus d’un an et a décidé de partir à la découverte du monde avec son mari.

Si vous voulez lui envoyer un commentaire, vous pouvez l’envoyer à info@leplanificateur.ca et nous nous ferons un plaisir de lui transmettre, même si là où elle est maintenant la connexion internet est limitée.


« Salut my friends,

Et oui, c'est le début d'une nouvelle aventure que vous pourrez désormais suivre à partir des prochains e-mails.

Comme vous le savez, Yvan et moi sommes présentement en Grèce, principalement occupés à préparer notre voyage pour la Mongolie. Je vous fais une brève description de nos plans pour les mois à venir.

Le 30 juin, on s’envole pour Moscou. On essai d'aller visiter St-Pietersburg (tout de même un incontournable en Russie!) et ensuite on prend le transsibérien (c’est le train qui traverse la Russie, incluant la Sibérie) direction la frontière mongolienne. On n'a toujours pas décidé par quelle frontière on entrerait mais ça sera par le Nord, évidemment. Une fois en Mongolie, on se concentrera pour acheter des chevaux afin de traverser une partie du pays à cheval.

Juste avant que l'hiver arrive, soit aux alentours de fin septembre, nous revendrons les chevaux et traverserons la Chine en train. Il y a entre autre un trek que nous aimerions faire là-bas: la route de la soie. On ne pense pas s'attarder en Chine malgré l'immensité du pays. On se dirigera vers le Laos. Là, pas trop de plans mis à part qu'on aimerait bien finir le périple en Thaïlande. Je n’y suis encore jamais allée!

Et je crois que nous serons de retour en Grèce entre novembre et décembre.

Maintenant est venu le temps de vous raconter notre première péripétie. Et oui, avant même que le voyage ai commencé... Ça s'annonce prometteur!

Pour aller en Russie, il nous faut d'abord obtenir le visa russe, qui vous verrez, est l'un des visas les plus chers et des plus étranges!

Une fois rendu au Consulat russe, on nous annonce que puisque je suis canadienne, je dois me rendre dans mon pays pour obtenir le visa. Uniquement les grecs peuvent obtenir le visa russe en Grèce. Déjà: OUPS! "Oui mais nous sommes mariés et Yvan est grec". Bon d'accord, ce sera un peu plus cher et un peu plus compliqué, mais nous pouvons le faire. Le visa pour Yvan coûte 110 euros et pour moi 130 euro. Ça va encore. Par contre nous devons prendre une assurance qui sera annexé au visa au coût de 2 euros/jours (20 jours en Russie égale 40 euros additionnel). Et c'est obligatoire. Bon, personnellement, je suis rendu à 170 euro pour un visa de 20 jours! Mais on ne s’arrête pas au premier obstacle et on fait la demande.

L'employé du consulat nous donne sa carte d'affaire avec son numéro de portable. Je ne sais plus très bien pourquoi, mais Yvan l'appelle dans l'après-midi pour s'assurer qu'ils ont tout le nécessaire et Sergey, l’employé du consulat, nous dit qu’il manque des papiers et que je dois remplir un formulaire en plus puisque je suis canadienne. Comme nous habitons relativement loin du consulat, il nous propose de venir récupérer le papier dans un quartier plus près de chez nous. Il donne rendez-vous à Yvan à 20h00, sous un pont, près de la station de métro au port d'Athènes (!!!!!!!!!!). Yvan y va et me ramène le papier.

Le lendemain, j'avais affaire dans le quartier où se trouve le consulat et du coup j'appelle Sergey pour savoir s’il se trouve là-bas. Il répond et me dit qu'il y sera dans 5 min. J'attends en dehors du consulat et là Sergey arrive en voiture et me dis de monter (il pleuvait ce jour là, difficile de refuser). Il va se garer dans une petite rue plus loin et me demande si j'ai des questions concernant le questionnaire. Soudainement, je me dis « est-ce que je suis vraiment entrain de remettre des papiers pour un visa, légal, assise dans la voiture d'un russe?!? ». Bon il travaille au consulat, et Yvan sait que je suis avec lui. Enfin il ne s'est rien passé. Merci-au revoir, le visa sera prêt dans 5 jours. Même chose, Yvan le rappelle la semaine suivante et Sergey lui donne rendez-vous même heure, même endroit. On a bel et bien obtenu nos visas, mais je dois avouer que je n'avais jamais vu ça: un fonctionnaire qui amène du boulot à la maison!!!!!

De plus, Nikos (un ami d'Yvan), sous le prétexte de la crise économique, a fermé son magasin, a acheté tout le matériel nécessaire au back-packer et a décidé de partir avec nous!!! Pour un grec de 40 ans qui habite encore chez ses parents, j'appelle ça « révolutionnaire »!!!! Je n'ai aucune idée de comment c'est de voyager à 3; il y a aura sans doute les bons et les moins bons côtés...

Donc voilà, nous sommes presque prêts pour une nouvelle aventure! »

Lysanne

vendredi 12 août 2011

MESSAGE D'AVERTISSEMENT

Message d'avertissement à tous les planificateurs, voici ce qui est arrivé à un des mes clients tout récemment.

Depuis quelques temps aux États-Unis, une fraude sévi et nous venons juste d’apprendre qu’elle a atteint le Canada : HÔTELS NON OFFICIELS.

Voici la technique de fraude utilisée : après des recherches sur internet pour connaître quelles sont les grandes conventions à venir, les fraudeurs se font passer pour une compagnie hôtelière en lien avec une convention et appellent, les compagnies ou les participants en relation avec la convention en offrant des prix de chambre d’hôtel beaucoup moins chers que ce que les organisateurs avaient négociés initialement.

Les fraudeurs demandent le paiement complet, en avance, par carte de crédit et donne même un numéro de réservation. Puis quand le délégué arrive à son hôtel, il n’y a évidement aucune chambre de réserver à son nom. Il n’a donc pas d’endroit où aller et doit passer le plus clair de sont temps à parler avec le département des fraudes de sa compagnie de carte de crédit. Et la convention, je peux vous dire qu’il s’en préoccupe plus !

Le Planificateur tient à vous mettre en garde et voici quelques solutions afin d’éviter une telle escroquerie.

On vous recommande de créer un site de réservation en ligne, en lien avec l’hôtel partenaire et de conseiller à vos délégués d’utiliser ce site pour leurs réservations.

Si vous souhaitez utiliser les services d’une centrale de réservations, soyez certain de la réputation et de la fiabilité de l’agence, et privilégiez celle en partenariat avec des associations professionnelles telles que MPI, ISES, SITE ou CanSPEP.

Faites passer le mot auprès de vos clients et délégués afin qu’ils soient plus méfiants si quelqu’un les appellent en se présentant comme une agence de gestion d'hébergement ou une centrale de réservation partenaire de votre événement.

Postez un message d’avertissement sur votre site internet et vérifiez vos liens internet régulièrement pour être sur qu’ils n’ont pas été détournés.

Cette fraude entraine des vols d’argent en cas de paiement d’une chambre qui n’existe pas, mais également peut entrainer un clonage de la carte de crédit utilisée.

Si vous avez été victime de cette fraude ou vous connaissez quelqu’un qui l’a été, avertissez-nous, au Planificateur, et nous continuerons d’en informer nos lecteurs afin d’empêcher que cette fraude persiste.


Article rédigé par Jyl Ashton Cunningham, CMP