lundi 19 septembre 2011

Les aventures de Lysanne - Partie 3


Lysanne Pelletier a travaillé au Planificateur pendant plus d’un an et a décidé de partir à la découverte du monde avec son mari.

Si vous voulez lui envoyer un commentaire, vous pouvez l’envoyer à info@leplanificateur.ca et nous nous ferons un plaisir de lui transmettre, même si là où elle est maintenant la connexion internet est limitée.

« Salut,

Ça y est, nous avons acheté trois chevaux et un chameau. Juste de l’écrire, ça me fait rigoler! Nous devions initialement acheter trois chevaux pour nous et deux autres pour porter nos sacs. Les locaux nous ont dit qu’un chameau serait mieux. Un peu inconscient, nous n’avons pas pensé qu’un dinosaure compliquerait les choses. On l’appelle le dinosaure puisqu’il est énorme et qu’il grogne un peu près pareil. Jour après jour on apprend à faire avec!

Nous sommes donc partis dans un village à environ 140 km de la ville d’Olgii afin d’acheter nos bêtes. 7h de route à 9 personnes dans une petite jeep, pas facile les moyens de transport en Mongolie. Une fois là-bas, un mec nous a aidés à trouver tout ce dont nous avions besoin. Nous avons également pris un guide pour retourner jusqu’à Olgii. Pas pour la route, puisque nous avons un GPS et une carte, mais pour nous aider avec nos bêtes. Heureusement que nous l’avons pris, sinon à l’heure où je vous écris nous n’aurions plus d animaux.

Nous avons mis 5 jours pour parcourir 140 km. Résultat, nous avons abandonné l’idée de se rendre jusqu’à Oulan-Bataar (soit environ 1 500 km d ici). Ce serait beaucoup trop fatiguant et ça nous prendrait probablement 4 mois! Nous avons donc rectifié notre plan et avons décidé de partir une quinzaine de jours à l’aventure et de revenir encore une fois à Olgii afin de vendre nos bêtes.

Mais tout d abord, laissez-moi vous raconter ces 5 jours de pure aventure.

Le premier soir où nous avons posé nos tentes, le chameau s’est sauvé. Il a mangé sa corde et s’est enfui. Le guide est parti avec son cheval et une lampe de poche à la recherche du chameau. Le lendemain, 2e jour, lorsque nous nous sommes réveillés, le guide et le chameau n’étaient toujours pas revenus. Heureusement, quelques heures plus tard, il était de retour avec le dinosaure. Ouf! Nous continuons notre route.

Plus tard dans la journée, un orage nous tombe dessus et on tente de se couvrir avec un plastique. D’un autre côté nous devons tenir les chevaux. Le tonnerre les effraie et ils partent tous en même temps dans tous les sens. Un vrai western. Nikos reste là à tenir le chameau et Yvan, le guide, et moi partons les chercher. Apres une vingtaine de minutes, on rassemble tout ce beau monde et on continue.

Le 3e jour, le soleil nous tape sur la tête avec 35°C et un nuage de mouches à cheval nous poursuit toute la journée. Les chevaux devenaient fous ce jour-là et nous n’avons parcouru que 22 km.

Le 4e jour, nous avons eu droit à une tempête de sable lorsque nous traversions une vallée. Je n’avais jamais vu ça. Et ensuite une pluie torrentielle mêlée à de la grêle! De 30°C, nous sommes passés à 5°C en l’espace d’une heure.

Le 5e jour, les chevaux se sont enfuis pendant la nuit. Nikos est parti avec le guide les chercher.

Nous sommes fatigués et affamés. Nous pensions acheter des provisions sur la route, mais nous n’avons rien trouvé. Nous avons donc fait 5 jours avec un peu d’avoines le matin et un peu de riz ou de pâte le soir. Nous sommes arrives à Olgii avec l’impression que ça faisait deux semaines que nous voyagions. Repos, repos, repos et bouffe !

Nous sommes fin prêts à repartir, pas pour deux mois mais pour deux semaines!

C’est ça la beauté de pouvoir réaliser ses rêves. On voit si c’est possible, et si ce ne l’est pas, on s’ajuste.

Je joins quelques photos afin de vous donner un petit gout.»

Lysanne, 2 amigos, 3 chevaux et une bête féroce.

mardi 6 septembre 2011

Questionnaire: Quelle est l’ampleur de votre empreinte écologique?

Vous avez bien lu Le Planificateur, maintenant testez votre esprit écologique.

Alors, êtes-vous vraiment « écolo »? La plupart des gens souhaitent ne laisser que très peu de traces sur la planète, mais ils ne peuvent établir avec certitude l’impact qu’ils ont sur cette dernière. Pour savoir si vos gestes ont des retombées positives ou négatives sur l’environnement, vous n’avez qu’à remplir le présent questionnaire.
Choisissez les réponses qui correspondent le mieux à votre mode de vie.

Questions

1. À quelle fréquence recyclez-vous?


a. Le recyclage, j’en mange! Je recycle tout ce que je peux: le papier, l’aluminium et les cartouches d’imprimante. Tout y passe!


b. Je recycle lorsque c’est commode de le faire, à condition que je n’aie pas à fournir trop d’efforts.

c. Je n’ai ni le temps ni la patience de recycler. Je suis une personne fort occupée.

2. Utilisez-vous des produits recyclés?


a. J’essaie de réduire ma consommation, mais lorsque je dois faire des achats, j’opte pour des produits recyclés dans la mesure du possible.

b. Lorsque j’y pense, j’achète normalement les produits sur lesquels le symbole triangulaire de recyclage est apposé.

c. C’est donc à ça que servent tous les objets que les gens recyclent?

3. Combien d’appareils électroménagers homologués ENERGY STAR possédez-vous?

a. Lorsqu’il y a possibilité d’acheter un appareil électroménager homologué ENERGY STAR, je n’hésite pas! Je n’achète que des produits qui sont écoénergétiques.

b. Lorsque je suis à la recherche d’un nouvel appareil électroménager, j’opte pour le logo ENERGY STAR. J’essaie d’acheter des appareils électroménagers écoénergétiques, mais non pas au détriment de ce que je désire réellement.

c. J’achète les électroménagers que je désire et dont j’ai besoin, peu importe leur efficacité énergétique. Si l’un de mes appareils électroménagers porte le logo ENERGY STAR, ce n’est qu’un pur hasard.

4. Quelle portion de votre maison est construite à partir de matériaux durables?

a. Ma maison entière est construite à partir de matériaux recyclés ou durables. En fait, elle porte la certification LEED.

b. Ma maison n’a pas été construite à partir de matériaux durables, mais chaque fois que j’effectue des rénovations, j’utilise des matériaux durables ou recyclés.

c. Je confie toutes les décisions d’achats aux entrepreneurs. Si ces derniers désirent utiliser des matériaux durables ou recyclés, ils font comme bon leur semble. Cela m’importe peu.

5. Utilisez-vous des formes d’énergies renouvelables à la maison?


a. J’achète l’énergie renouvelable générée par des gaz d’enfouissement qui est offerte par le fournisseur de services publics local. Si cette option n’était pas disponible, j’utiliserais une éolienne ou des piles solaires.

b. J’évalue différentes options. Ce n’est que tout récemment que le fournisseur de services publics de ma localité s’est mis à offrir une énergie renouvelable. Cette option est un peu plus chère, mais ça en vaut la peine! J’envisage également l’ajout de piles solaires à ma maison.

c. Je crois avoir entendu dire que le fournisseur de services publics de ma localité utilise de l’énergie renouvelable, mais je crois que cette option est plus dispendieuse. Ainsi, je ne pense pas que je vais me prévaloir de ce service.

6. Quelle est la consommation de carburant de votre voiture?

a. Je n’ai pas de voiture.

b. Cinquante milles au gallon, rien de moins!

c. Je ne peux pas répondre avec certitude, mais je dirais environ quinze milles au gallon.

7. À quelle fréquence éliminez-vous vos déplacements en voiture?


a. Je n’ai pas de voiture. Je me déplace donc principalement à pied, en vélo et en transport en commun.

b. J’essaie d’éliminer au moins un déplacement par jour en me déplaçant à pied ou en vélo. J’essaie également de faire du covoiturage lorsque je dois absolument me déplacer en voiture.

c. Jamais sans ma voiture! Je ne peux m’imaginer utiliser un autre moyen de transport.
8. À quelle fréquence mangez-vous de la viande rouge?
a. Je ne mange pas vraiment de viande rouge. Il m’arrive toutefois d’en manger un peu, à de rares occasions.

b. Je mange de la viande régulièrement, mais j’essaie de manger des produits locaux et biologiques.

c. La viande, j’en mange à toutes les sauces!

9. Quelles sortes de poissons et de fruits de mer mangez-vous?

a. Je mange rarement de la viande, et il en va de même pour les poissons et les fruits de mer. Cela dit, lorsque je mange des fruits de mer, j’opte normalement pour les palourdes et les moules.

b. Je mange des fruits de mer toutes les deux semaines; je mange généralement des crevettes qui ont été pêchées en milieu sauvage ou qui proviennent d’élevages des États-Unis.

c. J’adore le flétan de l’Atlantique et la limande, et j’en mange chaque fois que j’en ai l’occasion.

10. Quel animal (ou quels animaux) de compagnie possédez-vous?

a. J’ai deux chiens qui proviennent d’un refuge local. J’ai obtenu mon chat auprès d’un groupe qui s’occupe de secourir les animaux de pure race.

b. J’ai adopté mon chien dans un refuge, mais je voulais absolument un chat de pure race ainsi que les documents pour le prouver. J’ai donc acheté mon chat chez un éleveur.

c. Après vérification, j’ai constaté que le refuge pour animaux de ma localité n’avait pas de perroquets d’Amazonie. J’ai donc acheté mon perroquet en ligne. J’ai déjà eu un boa constructor, mais j’ai dû le laisser filer puisqu’il était devenu trop gros.

Pointage
Chaque réponse a) vaut 2 points.

Chaque réponse b) vaut 1 point.

Chaque réponse c) vaut 0 point.

Quelle est l’ampleur de votre empreinte écologique?

Résultats

De 20 à 15 points: Votre empreinte est petite et légère. La terre a besoin d’un plus grand nombre d’habitants comme vous!

De 14 à 9 points: Il y a de l’espoir. En posant seulement quelques petits gestes écoresponsables de plus, vous pourrez réduire votre empreinte écologique.

De 8 à 0 points: Votre empreinte rivalise avec celle d’un éléphant! Votre défi: cesser d’exercer une telle pression sur la planète et donnez-lui un répit!

vendredi 2 septembre 2011

Les aventures de Lysanne - Partie 2


Lysanne Pelletier a travaillé au Planificateur pendant plus d’un an et a décidé de partir à la découverte du monde avec son mari.

Si vous voulez lui envoyer un commentaire, vous pouvez l’envoyer à info@leplanificateur.ca et nous nous ferons un plaisir de lui transmettre, même si là où elle est maintenant la connexion internet est limitée.

« Salut !

Ça y est, nous venons de vivre nos deux semaines de voyage en Russie et nous sommes arrivés en Mongolie hier soir.

Nous avons commencé le voyage à Moscou... Beaucoup trrrrrrop cher pour notre mince budget! À notre grande surprise très peu de gens parlent anglais, enfin presque personne! Donc bonne chance pour communiquer.

C’est également une ville complètement démesurée. Partout on peut voir des blocs-appartements énormes et pauvres, datant du régime communiste. D’énormes autoroutes à 16 voies traversent la ville. Les plus belles voitures inimaginables et la majorité du temps, ce sont des femmes qui les conduisent! Le mélange riche et pauvre atteint une échelle impressionnante! Les deux garçons avec qui je voyage, vous diront que les femmes sont toutes plus belles les unes que les autres. Bref, la ville de Moscou et le reste de la Russie sont deux choses complètement différentes.

Nous avons ensuite pris le train transsibérien jusqu’à Barnaul (en Sibérie). Trois jours de train où nous avons rencontré une classe d’étudiants qui revenait d’un voyage à St-Petersburg. Etonnamment ils parlaient anglais. Bravo la jeunesse!

Nous avons une chambre chez l’habitant en dehors de la ville afin de voir où les gens habitent et dans quelles conditions. Une nuit nous a suffit pour opter pour un hôtel touristique! Les gens vivent pauvrement, continuellement dans la saleté, mais on toujours Internet et un super téléphone!!!! Des priorités différentes je suppose. Nous avons essayé à quatre reprises depuis le début du voyage de rester avec des locaux et à chaque fois c’est la même chose: les gens sont hyper accueillants mais purée que c’est dur de vivre dans autant de saleté! J’avais déjà eu des colocs russes à plusieurs reprises lorsque j’habitais à Milan et je comprends maintenant pourquoi elles étaient autant indifférentes à nettoyer l’appartement. C est toujours intéressant de voir et de vivre avec les locaux afin de comprendre les différences de cultures.

Et de Barnaul jusqu’à la frontière de la Mongolie, nous avons partagé le trajet entre auto-stop et mini-bus. Nous sommes maintenant à Bayan-Olgii en Mongolie. Petite ville complètement à l’ouest du pays. Le paysage qui entoure la ville est tout simplement stupéfiant! Des plaines et collines dénudées, sans l’ombre d’un arbre, à perte de vue! Nous consacrerons les prochains jours à chercher où nous pourrons acheter les chevaux. Nous pensons couvrir une distance de 1 500 km à cheval, soit d’ici jusqu’à la capital, Oulan-Bataar. La seule chose qui pourrait transformer le rêve en cauchemar est la quantité de moucherons qui nous tournent constamment autour de la tête. Soyons réalistes, il y a les bons et les moins bons côtés!

Le prochain e-mail sera sans doute après notre périple à cheval, soit dans un peu moins de 2 mois. »

Lysanne